Le quatuor italien trouve sa pleine expression dans un doom progressif fatalement pesant et massif au possible mais aux accents diablement jazzy et planants. Un périple hypnotique dans des contrées macabres d’une beauté et d’une morbidité à la fois fascinante et troublante. Lancinant, noir, cérémonieux mais explosif, le son troublant de MESSA, habité par les invocations doucereuses de Sara, revient ensorceler plus d'un festivalier dans son aura ténébreuse.